Synthèse de la Xème CCC

Il s'agissait de l'un des derniers sujets, ouvert depuis 1 an maintenant. La synthèse devait à l'origine être rédigée par Foxblind qui a mystérieusement disparu depuis.
Voici donc une première version que je n'ai pas (je l'avoue) relue.

[edit]Texte corrigé et mis à jour par les soins. J'attends maintenant vos remarques. Sans retour de votre part d'ici une semaine, je publierai le texte à la Bibliothèque.[/edit]

Citation :

Ce nouvel article de l'[bleu]Encyclopedia Galactica[/bleu] est consacré à [bleu]La vie quotidienne d’un habitant de votre Empire[/bleu]. Les Concours (ou Commissions) Connaissance du Cosmos se sont souvent, voire toujours, intéressés aux spécificités des planètes et empires (flore, faune, religion, évènements historiques, etc.) Or, ce qui caractérise de prime abord une civilisation reste ses habitants, et ce qui caractérise le plus les habitants, c’est leur mode de vie. C’est dans ce sens que le thème de la Xème édition du CCC a été choisi. La présente synthèse va ainsi tenter d’explorer les différents modes de vie que le système eplanetien propose.

[titre5]L’esprit militaire[/titre5]
Etrangement, la vie des soldats a souvent été évoquée dans la Xème CCC, alors qu’elle ne semblerait pas être la plus représentative des peuples eplanetiens. Cela provient du fait que les tensions interplanétaires existent en permanence, et que de nombreux empires ont pris sur eux de développer une armée de métier susceptible de répondre aux attaques étrangères.
Ainsi peut-on lire les tranches de vie de trois soldats. Le premier est un soldat apprenti, soldat de réserve, et habitant de la nation du feu. Son poste semble peu intéressant, mais lui trouve dans sa fonction la possibilité d’aider autrui, en particulier les plus faibles. Il voit dans une paix nouvelle la possibilité de tout reconstruire, et de repartir sur des bases plus saines. Il présente ses journées comme fastidieuses, et la logistique fournie ne permet pas de recouvrer toutes ses forces. Mais l’important n’est pas là ; comme tous les soldats, son objectif premier est de servir sa patrie, son peuple ([bleu]je savais que le dieu du feu veillait sur nous et que bientôt toute cette misère disparaîtrait et que le peuple d'Elevia verrait un jour la lumière de l'ascension et deviendrait le serviteur du feu éternel, au-delà de la mort[/bleu]).
Cette idée d’appartenance et de service à un peuple (ou un dieu) se retrouve chez le soldat lancillion, soldat de métier affecté à une base militaire de la galaxie Gresca. On retrouve dans son récit la vie quotidienne d’un soldat en période de paix, où l’entraînement, le maintien en compétence et la fratrie sont les maîtres-mots. On sent cependant, comme pour le premier texte, que l’esprit de service est constamment en éveil, même lors des rares moments de repos. Contrairement à d’autres métiers, le soldat reste soldat, même lorsqu’il est au repos. C’est peut-être pour cela que pour les Lancillions, la carrière militaire est un [bleu]des métiers les plus appréciés[/bleu].
On retrouve le même type de journée, mais cette fois-ci pour un officier militaire, le commandant De Blainville. On se rend rapidement compte qu’à journée ordinaire, la vie d’un officier est bien plus diversifiée et longue que celle d’un soldat non gradé. Et l’épanouissement personnel va de paire. Les fonctions ne sont pas les mêmes, et les responsabilités non plus. Là où le soldat de base est essentiellement responsable de lui-même, voire de ses équipiers, la responsabilité du gradé s’étend à des centaines, voire des milliers d’autres militaires.

Bien que les fonctions militaires apportent une certaine instabilité dans le privé, elles imposent aussi d’être toujours prêt à servir sa patrie.

[titre5]Ouvriers et scientifiques[/titre5]
L’habitant le plus répandu dans l’univers connu est l’ouvrier. On le trouve essentiellement dans les usines, et ce dans tous les régimes politiques. Ainsi, la vie des ouvriers est souvent dictée par les heures strictes d’embauche et de débauche, même si le temps de travail reste relatif d’une planète à l’autre. Le fonctionnement de l’empire lapin du Grand Guide Pug en est un bel exemple : les journées de 18 heures se succèdent sur des rythmes effrénés, ponctuées de slogans anticapitalistes à la gloire de l’idéal communiste ([bleu]Quand l'effigie de l'odieux techno-terroristo-anarchiste John Le Capitaliste apparu sur les écrans géants, c'est avec une haine non déguisée qu'il lui lança des carottes pourries, en chantant fièrement "La Pugingradaise" a pleins poumons[/bleu]). Cet exemple reste bien entendu une exception, mais peut se retrouver de façon plus logique dans des sociétés robotisées : l’histoire d’AV-6R7 montre d’ailleurs que les meilleurs éléments sont régulièrement récompensés pour leurs efforts, la récompense pouvant aller d’une simple reconnaissance à une promotion exceptionnelle.
Et comme le précise le texte de Pharaon, [bleu][les] Nation[s] [sont] composée[s] essentiellement de gens comme ce Am'ankh [ndlr : nom d’un ouvrier]. C'est lui le véritable reflet de la vie […]. C'est des Osiriens comme lui qui font la force et la beauté de[s] Nation[s], pas [les] soldats[/bleu]. On retrouve cet aspect dans son texte et dans celui de nombreux autres participants : la vie d’un ouvrier paraît peu intéressante, mais reflète parfaitement le mode vie d’une majorité.
Bien que la plupart des ouvriers travaillent pour des projets dont ils ignorent parfois l’intérêt, certains œuvrent pour le futur de leur peuple ; les colonisateurs, véritables ouvriers terraformateurs, en sont un exemple concret. Ainsi, le rapport envoyé par Piedalu montre comment ces ouvriers très spécialisés réussissent des prouesses techniques que l’on ne pouvait imaginer il y a encore plusieurs lunes.
On remarque également que la vie des ouvriers est rythmée par leur vie de famille et la vie quotidienne de leurs semblables. Le sport et les changements de gouvernement sont souvent des sujets de prédilection de ces populations ; Rautha, habitant de Marsupilami, exprime ainsi son quotidien : il y a l’usine et son lot de problèmes qui peuvent être traités personnellement, et le reste, que l’on subit.
En cela, la vie du scientifique se rapproche fortement de celle de l’ouvrier : la vie du travail et la vie privée, où l’on peut penser à d’autre chose, pas toujours plus réjouissante. On peut s’en rendre compte en lisant l’extrait du journal de Franck Martin, où le privé semble être prépondérant sur le professionnel, et où les questions personnelles récurrentes (l’amour, l’argent, le bonheur) empiètent quelque fois sur le travail.
Ainsi se démarque-t-on fortement de l’esprit militaire où le devoir de servir son peuple reste constamment à l’esprit. Même inconsciemment.

On pourrait alors croire que l’ouvrier est la position sociale la plus basse de nos sociétés. Malheureusement, et malgré les progrès techniques et sociaux accomplis, il y a pire.

[titre5]Sous la condition acceptable[/titre5]
Malgré l’avènement du système eplanetien et le recul visible de la Gale, les crimes n’ont pas disparu. A fortiori les prisons n’ont plus. On peut s’en rendre compte avec Cariboudpin, condamné à des travaux forcés dans des régions reculés où règne le froid et la faim. Les geôliers sont rudes, les travaux difficiles, et la compagnie peu bavarde. On pourrait le plaindre, puis on se dit qu’il doit réparer les fautes commises. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Dabunian est de la race des pigeons mâles reproducteurs ; au premier regard, on l’envie. Mais pour lui, l’enfer est une question quotidienne, où les rares pauses sont autant de moments de paix. Mal nourri, malmené par les siens, son mode de vie s’apparente presque à la situation d’un esclave ([bleu]Affaibli par le Trou, meurtri par les coups, las de la vie, je ne parviens même pas jusqu’au bâtiment[/bleu]).
Et au-dessus des esclaves, on trouve les maîtres. Au-dessus des pigeons, on trouve Becpove la Buse, un être sans scrupule, dont la seule passion est de martyriser les plus faibles sous prétexte d’exécuter des ordres. Comme les ouvriers, leur famille compte par-dessus tout, mais pas celle des autres. Ils se sentent pris d’une puissance divine qui les place au-dessus, comme le montre cet exemple : [bleu]Un corbeau m'interpelle, mais je lui fais baisser ses yeux et je l'insulte, il s'excuse et me demande sa pitié, je ne lui pardonne pas. Car il faut faire des exemples, sinon cela arriverait fréquemment[/bleu].

Et à l’opposé de cette vie sans envergure, on trouve des gens hors du temps et de la réalité.

[titre5]Au-delà du réel[/titre5]
Les enfants sont souvent oubliés par les peuples lorsque l’on parle de mode vie quotidien, car il représente rarement ce que vivent et ressentent les « grands ». Or les enfants sont le devenir, et sont donc partie intégrante du mode de vie global des peuples. On ne peut indécemment pas les oublier. Telle est la réflexion d’Espoir, noble dirigeante qui voit dans le quotidien extraordinaire des plus jeunes la possibilité de conspirer au bonheur d'Equinoxe. Utopique ? Vrai, mais l’épanouissement d’un enfant devant la nature qui l’environne n’est-il finalement pas le mode de vie auquel nous aspirons tous ?
Et que dire des vies pour lesquelles l’instant présent est sacré parmi les sacrés ? Le Ruchien Frmyt, sous l’apparence trompeuse d’un être à l’esprit atypique et peu sensible à la perspicacité, ne s’émerveille-t-il pas comme l’enfant d’Equinoxe à son environnement ? [bleu]Ils savouraient ensemble ce moment de pleinitude[/bleu]. Ce mode de vie nomade n’est-il pas le mode de vie ultime pour découvrir le monde et se découvrir ? Errer sans autre but que profiter de l’instant présent ? A quoi sert de savoir le pourquoi quand l'important est de réussir le comment ?

Nous vous précisons que cet article constitue une synthèse et une réflexion sur les travaux de la Commission Connaissance du Cosmos ; vous trouverez l'intégralité des travaux de la Commission dans les bureaux du Sénat Galactique (le Forum).

Cet article est le résultat d'un travail collectif dirigé par le commissaire sénatorial Foxblind.

Les Sénateurs suivant ont apporté leur féconde contribution à cette oeuvre : le dirigeant Paulus, le dirigeant Phenix ([profilJ]22738[/profilJ]), le dirigeant Kentaen ([profilJ]12158[/profilJ]), le dirigeant Showee ([profilJ]17373[/profilJ]), le dirigeant Pug, la dirigeante Volonté ([profilJ]12827[/profilJ]), le dirigeant Delos ([profilJ]4480[/profilJ]), le dirigeant Aleteo ([profilJ]18276[/profilJ]), la dirigeante Espoir ([profilJ]16899[/profilJ]), le dirigeant Piedalu ([profilJ]196[/profilJ]), le dirigeant Fauwn, le dirigeant Darkribou, et un auteur anonyme dont le texte a été publié à titre officieux.

[jaune]Vers l'Index de l'Encyclopedia Galactica ([ecrit]885[/ecrit]).[/jaune]

Article lu pour ma part. Belle synthèse qui évite le défaut du bavardage et de la redite.

Merci pour cet unique commentaire. Je publie ce matin et mets à jour l'index de l'EG. Puis je locke et envoie ce sujet aux archives.

[edit]Fait[/edit]